Loin des festivités qui mènent à janvier,
Ma plume se déverse en quatrains solitaires,
Émaillés des échos de passions éphémères,
Lorsqu’un éclair foudroie mon décor familier.
Des bouquets de pétards s’acharnent à vriller
Mon cerveau envahi de spectres délétères,
Cependant que des mots d’une langue étrangère
Dansent sur mon écran un ballet colorié.
Le tic tac lancinant du réveil s’accélère,
Tandis que le miroir éclate en bris de verre,
Aussitôt assemblés en flamboyant collier.
De la voûte glacée tombe une pluie amère
De papillons géants, empressés d’enrayer
La marche des années de leurs ailes d’acier.
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