En lisière de la forêt,
Où le chant des merles révèle
La splendeur de l’aube nouvelle,
S’étend le paisible marais.
Quand le soleil darde ses rais
Sur l’onde où dorment les civelles,
Une myriade d’étincelles
Éveille les chardonnerets.
Le vent porte les coccinelles
Jusqu’à la berge où s’amoncelle
Un tapis de roseaux discrets.
La lune, amicale, cisèle
Un berceau d’odorants secrets,
Que délite le matin frais.
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