Qu’importe tes vaines grimaces
Ornées de rires insolents
Qui plongent notre amour brûlant
Dans une ténébreuse impasse !
Qu’importe si tes cris effacent
Notre unisson étincelant,
Dans un déferlement violent
De condamnations qui me glacent !
Dès que tes sermons virulents
Font place au silence indolent,
Nos corps amnésiques s’enlacent.
Sur nos peines saignées à blanc,
Éclosent les roses vivaces
D’un futur exempt de menaces.
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