Au jardin de l’Olympe, Apollon, que tenaille
Le désir de calter chez une fille en fleur,
Se jette violemment sur l’insolent dragueur
Qui tente d’enlacer sa sœur dans les broussailles.
Lassée de se cogner les récits de batailles
D’Arès dont la biture exacerbe l’ardeur,
Athéna, d’une voix tremblante de fureur,
Intime le silence au fouteur de pagaille.
Aphrodite, insensible aux éclats tapageurs
Du panthéon, sourit au poète charmeur
Qui chante sa beauté en lui tenant la taille.
Afin de tirer Zeus de la sinistre humeur
Où le plongent les cris des dieux qui se chamaillent,
Héra sonne le glas de ces longues ripailles.
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