Plutôt que de planquer derrière tes lunettes
De frimeuse à deux ronds ton perfide regard
Enflammé par l’excès d’un ignoble pinard,
Tu devrais dessiller illico tes mirettes.
Lassée de supporter que tu te paies ma tête
En passant tes journées à écumer les bars,
Tandis que je m’appuie un taulier vicelard,
Aujourd’hui, sans moufter, je me tire à perpète.
En piquant le pognon caché sous le plumard,
J’attise la fureur de ton puant clébard
Que j’abats subito d’une adroite manchette.
Pendant que tu t’endors devant le film, je pars
Au pays flamboyant de mes envies secrètes,
Constellé de poupées à la grâce parfaite.
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