Dans mon appartement, se promène une chatte
Dont le ronronnement apaise mes frayeurs,
Tandis que je succombe aux diamants enjôleurs
Qu’elle allume pour moi dans son regard d’agate.
Dès que tombe le soir, la féline acrobate
Danse au creux de mon âme un ballet précurseur
De complices plaisirs jusqu’aux grises lueurs
De l’aube où je m’endors, la tête entre ses pattes.
Elle effrite au matin les fantômes rageurs
Qui hantent mon sommeil, sitôt qu’avec douceur,
Elle lèche ma main afin que je la flatte.
Avant d’abandonner le lit de nos bonheurs
Pour aller déguster sa platée délicate,
L’animal me taquine en griffant mes savates.
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