28.10.04

Délivrance ultime

J’ai transpercé d’un coup de lance
Le cœur glacé de la poison
Qui m’enfermait dans la prison
De sa méchanceté immense.

Dans la nuit bardée de silence,
Je bois du whisky à foison
En composant une oraison
Pétrie de fausse bienveillance.

Le soleil darde à l’horizon
De gais rayons au diapason
De ma flamboyante espérance.

Je quitte à jamais la maison
De nos quotidiennes souffrances
Pour célébrer ma délivrance.

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