Dans le métro de la terreur
Germent des fleurs d’intolérance
Zélées à briser le silence
En écheveau de cris vengeurs.
Des bataillons de voyageurs
Au masque pétri de souffrance
Plongent dans la cité immense,
À l’abri des sombres laideurs.
Au fil des souterrains s’élancent
Des spectres ivres de violence,
Suppôts de l’ange du malheur.
Sur les quais noirs de déchéance,
Des voyous de toutes couleurs
Creusent l’antre de la douleur.
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