J’ai transpercé d’un coup de lance
Le cœur glacé de la poison
Qui m’enfermait dans la prison
De sa méchanceté immense.
Dans la nuit bardée de silence,
Je bois du whisky à foison
En composant une oraison
Pétrie de fausse bienveillance.
Le soleil darde à l’horizon
De gais rayons au diapason
De ma flamboyante espérance.
Je quitte à jamais la maison
De nos quotidiennes souffrances
Pour célébrer ma délivrance.
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