9.10.04

Cauchemar pulvérisé

Guidée par la main du hasard,
Je déambule en solitaire
Dans la froideur crépusculaire
Où je pleure sur ton départ.

Indifférente au doux regard
De poupées en robe légère,
Je désamorce ma colère
Dans l’âpre anonymat des bars.

Dans le silence délétère
De la maison, je vitupère
Contre notre avenir épars.

Brusquement, mon pouls s’accélère,
Lorsque ton rire goguenard
Pulvérise mon cauchemar.

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