Dans le lacis de tes mensonges,
J’étouffe mes frêles espoirs,
Car je n’ai pas su émouvoir
Ton cœur dont la froideur me ronge.
Au fond de l’angoisse, je plonge,
Pour échapper à tes yeux noirs
Dont le dur brillant d’ostensoir
Me poursuit jusque dans mes songes.
Je promène de l’aube au soir
Mon chagrin au fil des trottoirs
Où mon errance se prolonge.
Certaine de ne pas pouvoir
Plaider ma cause, je m’allonge,
Décidée à jeter l’éponge.
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