26.10.04

Avenir radieux

En reposant le téléphone
Pour ne plus t’entendre gémir,
Je déchire mes souvenirs
En lambeaux de regrets aphones.

Dès que la colère bourdonne
Dans mon corps exempt de désirs,
J’offre au brasier de l’avenir
Nos malentendus monotones.

À l’aube commence à fleurir
Un jardin d’insolents plaisirs
Dont les promesses m’aiguillonnent.

Tandis qu’achève de mourir
L’ombre de ta triste personne,
Un soleil audacieux rayonne.

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