En passant sous le pif de la grosse bignole,
Une affreuse poison qui cogne les moutards,
La famille, pressée de prendre le départ,
Se débine fissa sur la pointe des grolles.
Prestement entassée dans la vieille bagnole,
La tribu met les bouts dans un fieffé chambard,
Si bien que le daron, qui carbure au pinard,
Balance à ses gamins des volées de torgnoles.
Sous les rayons brûlants d’un soleil rigolard,
Zélé à dévorer la tronche du chauffard,
Les citadins blafards quittent la métropole.
Pour semer des motards au klaxon furibard,
Le loustic accélère en fauchant les guiboles
D’un vieillard qui dévisse aussitôt sa boussole.
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