Sous les yeux de son chat malade,
Vautré sur le journal du soir,
Le vieux mâche son désespoir
Arrosé de maintes rasades.
Il dîne d’un potage fade,
Suivi d’un âpre café noir,
En écoutant le ciel pleuvoir
Des nuées de larmes maussades.
Il enferme au fond d’un tiroir
Ses photos, afin de surseoir
À la douleur qui le taillade.
Sa vie sur le fil du rasoir
S’effrite en plaques de pelade,
Au fil de sa joie qui s’évade.
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