Pendule venimeuse au tic tac hivernal,
Spectatrice assidue de mon chagrin polaire,
Tu ponctues sans répit mes rêves solitaires
De tes jambes glacées, habillées de métal.
Fièrement suspendue à un crochet mural,
Inlassable poison au pas atrabilaire,
Tu découpes ma vie en tranches éphémères
Dont l’affreux défilé ravit l’ange du mal.
Impassible témoin de mes journées amères,
Renonce à la froideur de ton masque de verre,
Pour danser sous mes yeux un ballet infernal.
Au lieu de ciseler mon ennui funéraire,
Immerge ma douleur dans un gouffre spiral,
Avant de prolonger mon bonheur idéal.
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