18.10.04

Sonnets nocturnes

Éveillée au cœur de la nuit,
Je cisèle mes idées noires
En écrivant la longue histoire
De mes sentiments éconduits.

Jusqu’à l’aurore, je poursuis
Les spectres de mon écritoire
Écarquillant dans ma mémoire
Des yeux d’où l’espoir s’est enfui.

Mes souvenirs contradictoires
Se mélangent sur le grimoire
De mon quotidien gris d’ennui.

Quand le soleil luit sur l’armoire
Emplie de sonnets déconstruits,
J’achève celui d’aujourd’hui.

Aucun commentaire: