Dans la rue étriquée
Le bar obscur
Happe les solitudes
La radio mêle
Ses accents métalliques
Aux bavardages décousus
La nuit rapproche
Les visages fripés de regrets
Que l’alcool aiguise
L’horloge antique
Martèle de son tic tac impassible
Les têtes douloureuses
L’aube glacée emporte
Les clients désœuvrés
Vers leur lit d’insomnie
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