Pendant que la souris, abrutie de calmants,
Pionce pour oublier le taf qui l’empoisonne,
Son bonhomme, vautré sur le divan, ronchonne
Devant un film truffé de mièvres sentiments.
Quand la lune glacée remplace au firmament
Le fragile soleil de ce début d’automne,
Le loustic, que l’abus de pinard aiguillonne,
File une dérouillée à ses deux garnements.
Il éteint les chagrins de sa vie monotone
Dans un bistrot bruyant où d’aimables mignonnes
Lui sourient au mépris de leur prince charmant.
Dans la ville endormie, à l’aurore, il frissonne,
Avant d’aller subir le laïus assommant
De sa femme, excédée par ses égarements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire