Le vent frappe les volets
Dans la nuit épaisse
Où le rire s’éteint
Les étoiles indifférentes
Scintillent au firmament
Loin des toits écrasés par l’ennui
Des ombres tortueuses
Dansent un ballet glacé
Sur les murs lézardés
Dans les arbres bruissants
Les oiseaux frigorifiés
Implorent le printemps
Une cloche voisine
Martèle la complainte
Du bonheur disparu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire