Discrètement perché en haut de l’escalier
Aux marches rabotées par les années qui filent
Vers une mort bardée de fantômes hostiles,
Sombre dans l’abandon le silencieux grenier.
Au milieu d’un fouillis de cahiers d’écolier
Constellés de récits aux dessins malhabiles,
S’étalent des photos, souvenirs d’une idylle,
Aux sourires gommés par l’ennui familier.
D’une armoire bourrée d’étranges ustensiles,
S’évapore un parfum dont les notes subtiles
Ravivent les échos d’un bonheur printanier.
Contre le mur lardé de fissures, s’empilent
Des mocassins usés où les chats du quartier
Exercent le tranchant de leurs griffes d’acier.
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