19.4.05

Réduction mortelle

Visages vides
Dans la ville amnésique
De mes voluptés

La nuit m’étouffe
Le silence sourd des murs
Mes chagrins s’emmêlent

Bruissement d’un souvenir
Souffle coupé
Par le poids des regrets

Fenêtre maculée d’ennui
Mon regard se noie
Dans le ciel béant

Dans l’équation de l’absurde
La vie se réduit
En inconnue mortelle

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