Tu comptes tes rides
Dans l’œil froid de la glace
Amnésique de tes joies
Tu transiges avec la mort
Tapie dans les angoisses
De tes nuits d’insomnie
La poussière drape tes souvenirs
D’un ennui poisseux
Tu te replies dans le silence
Les objets se figent
Dans la profondeur de ta solitude
Tu recenses tes échecs
Ta bouche desséchée
S’épuise à mâcher
Le pain amer de ta déchéance
Le temps craquelle
Ta peau grise d’abandon
L’oubli t’asphyxie
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