Quai de l’errance
Des regards anonymes
Croisent leur solitude
Une étrangère fripée
Traîne une malle lourde
De rendez-vous manqués
Un chien pestilent
Gémit sa détresse
Salle des pas perdus
Un vieillard endeuillé
Quitte la ville
Où le silence l’étouffe
Un vagabond étreint
La lettre crasseuse
De son fils disparu
Un train de nuit emporte
Des voyageurs fourbus
Vers un ailleurs incertain
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