Excédé de subir les cris de sa bergère
Dont le boulot minable envenime l’humeur,
Le pékin déguerpit chez son pote chômeur,
Ravi de partager son pinard ordinaire.
Les deux glandeurs, qu’égaie une ivresse éphémère,
Filent dans un bistrot bondé de magouilleurs
Habiles à plumer les naïfs en douceur
Sous l’œil froid du taulier à l’allure vulgaire.
Un toxico en manque importune un frimeur
Qui l’envoie valdinguer, d’un mouvement rageur,
Contre la table où pinte un voyou solitaire.
Le camé se tortille en hurlant de douleur,
Tandis que les zonards détalent ventre à terre
Loin du bar où rugit la crapule en colère.
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