Dans la forêt glacée à l’approche du soir,
Des diablotins parés de brillantes richesses
Dansent en fredonnant des hymnes à l’adresse
D’un génie au visage en lame de rasoir.
Tandis que des nuées commencent à pleuvoir,
Débouche un cavalier qui s’envole en souplesse
Sur le chemin scabreux menant à sa princesse
Cachée dans la froideur d’un mystérieux manoir.
Dès que la nuit étend son voile de tristesse,
Des vampires armés de mâchoires épaisses
Mordent les innocents tombés en leur pouvoir.
Aux portes du matin, les fantômes s’empressent
De regagner le fond des sarcophages noirs,
Tapissés de chardons cuisant de désespoir.
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