Au seuil d’une nuit glaciale
Enfilade de portes closes
Sur l’ennui silencieux
Le sang tambourine
Dans le cœur déchiré
De trahisons inavouées
Glaise de la solitude
Empreinte de regrets
Aux couleurs funèbres
Corps épuisé de souffrances
Q’attise la perception amère
D’un futur inadmissible
La peau se craquelle
Sous le poids
D’une tristesse implacable
L’âme se replie
Dans le gouffre muet
Des souvenirs obscurs
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire