Las de son existence, où le temps se dévide
En jours de solitude habillée de noirceur,
L’adolescent choisit d’immerger sa douleur
Dans un fiel d’évasion, prophète du suicide.
Aux portes du néant, une reine splendide
Instille dans son sang un philtre de bonheur,
Dont la force de vie lui réchauffe le cœur,
De sorte qu’il échappe au guet-apens du vide.
Le garçon, survivant de sa sinistre erreur,
S’éveille à l’avenir, délivré de ses peurs,
Prêt à tracer sa route avec l’espoir pour guide.
Désormais à l’abri des anges de la mort,
Qui vendent des potions au parfum d’homicide,
Il découvre le monde, où la beauté préside.