Perché sur un canon, l’homme descend du mal,
La mâchoire aiguisée, les yeux en mitraillette,
Brûlant de déverser sur toute la planète
Des torrents véhéments de son poison létal.
Il gouverne en tyran sur le monde animal,
Disloque le décor autant qu’une tempête,
Se compare au Seigneur avec sa grosse tête,
Que, pour combattre, il vêt d’un casque de métal.
Avide de pouvoir, jamais il ne s’arrête
De semer la terreur, de la mer aux comètes,
Afin de s’établir en maître sans égal.
Mû par son ambition, le bipède s’apprête
À ciseler sa loi en lettres de cristal,
Pour que sa volonté s’établisse en fanal.