Dieu ?
Qu’as-tu fait de notre confiance ?
Seigneur, ta seule excuse réside en ton inexistence.
Dieu des hommes, fleur de poussière,
L’univers rit de toi, attifé de tes fanfreluches.
Vive la religion de l’ours en peluche !
Le pain béni étouffe le chrétien.
L’hostie lui tient la dragée haute.
(*) Trinité ? Précipité de trinitrate de naïveté,
Aussi explosif et toxique que la nitroglycérine,
Mais plus volatil. Normal,
C’est haut, le paradis et l’ascenseur est en panne.
En panne d’essence mystique, alors il faut marcher.
Marcher, courir même, vers la crédulité.
Retour au vers 9, voir étoile là-haut (*).
Byzance ! L’excès de vin de messe fait voir triple.
Trois fois zéro attrape les gogos.
Fin du théâtre de Guignol, rideau sur Dieu.
L’homme ?
Bouillie d’atomes, cloaque de quarks.
Homme, amalgame imaginaire.
Chair humaine, délice du néant fossoyeur.
Minuscule être de passage
Englouti par les ogres du temps.
Après ?
Changement de décor.
Danse de particules élémentaires.
L’univers facétieux
Refondra les règles,
Recollera nos molécules
En un désordre différent.
Homme hors jeu !