Le parchemin de ta peau conte notre histoire.
Parfois une larme y creuse un fleuve,
Où se posent mes lèvres,
Vaisseau vers le rivage
Des voluptés fiévreuses.
Le ciel profond de tes yeux
Reflète les diamants de nos joies,
Cueillis sur le chemin de notre unisson.
Sur la page blanche de tes cheveux,
Nos soupirs complices
Fleurissent l’avenir.
Tes mains, oiseaux voyageurs,
Connaissent les secrets
Du labyrinthe de mes extases.
Ton ventre, jardin moelleux,
Abrite la source intarissable
De nos délices.
Ton sourire, serment muet,
Ourlé de nos souvenirs
Rayonne de nos lendemains.