Perché sur un cirrus, l’homme descend de loin,
Lassé du paradis au décor monotone,
Il se pose au milieu d’un étang, qui frissonne,
Il en sort épuisé, puis s’essuie avec soin.
Seul avec son reflet comme unique témoin,
Il prie pour que surgisse une belle amazone,
Mais, quand le soir approche, amer, il abandonne
Tout espoir qu’un humain vienne à brûle-pourpoint.
Éveillé au matin par l’orage qui tonne,
Il gémit sur l’horreur du sort qui l’emprisonne
Dans ce vaste désert hostile à ses besoins.
Quand paraît sous ses yeux un pinson qui fredonne,
Le bipède, séduit, entonne un contrepoint,
Avant de s’allonger, plein d’espoir, dans le foin.