Dans le berceau du crépuscule,
Deux corps mêlent leur nudité
En un concerto exalté
Où la tristesse capitule.
Sur la peau des amies circulent
Des frissons dont la volupté
Les mène au rivage enchanté
De leur unisson majuscule.
Au gré de leur complicité,
Se construit le nid velouté
De leur tendresse noctambule.
Mues par leurs désirs indomptés,
Les femmes enlacées ondulent
Jusqu’à ce que leur cœur bascule.
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