Lassés de ses constants caprices
Aiguillonnés par le pinard,
Les petits-enfants du vieillard,
L’emmènent pourrir à l’hospice.
Tandis que l’aigre directrice
Conduit le débris pleurnichard
À son lit grouillant de cafards,
Le feu envahit l’édifice.
Quand surgissent de toute part
Des pompiers munis de brancards,
Le fossile file à l’office.
Il s’étouffe dans un placard
Où les remugles de sa pisse
Gâtent le fumet des saucisses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire