Exaspérée par la gazelle
Qui souille nos tendres plaisirs
En s’acharnant à me trahir,
J’ourdis une peine cruelle.
Pendant que ma fée infidèle
Assouvit ses honteux désirs,
Je décide de la punir
En lui arrachant la cervelle.
Dans mes nuits froides à mourir,
Je rêve de l’ensevelir
Sous un lit de neige éternelle.
Lassée de l’entendre mentir,
J’attache sa carcasse frêle
Sur un roc où je l’écartèle.
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