La cervelle embrouillée par la bière trappiste
Qui ponctue ses virées dans la fange des bars,
Le condé se réjouit de flanquer au placard
Les loustics turbulents qui jouent les terroristes.
Lassé de cuisiner un gosse qui persiste
À taire ses méfaits de prince du poignard,
Le poulet se console en serrant des zonards
Occupés à latter un frêle guitariste.
Son service achevé, muni de son pétard,
Il traîne sa rancœur au gré des boulevards,
En rêvant qu’un voyou l’attaque à l’improviste.
Collé à sa poupée, il mate un vieux polar
Dont le scénar plus froid qu’un médecin légiste
Exalte son orgueil de flicard moraliste.
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