8.12.04

Récif immobile

Immobile récif, usé par les tempêtes,
Tu offres ta surface aux vagues que la mer
Lance inlassablement sous le ciel outremer
Où s’étire un soleil en parure de fête.

Tu lacères les flancs des bateaux qui se jettent
Sur ta masse figée en un silence amer,
Avant de sacrifier au maître de l’enfer
Les voyageurs noyés pour de vaines conquêtes.

Quand ta face assombrie par l’horizon désert
Reçoit des cormorans qui chantent de concert,
Une joie insolente illumine ta crête.

Lorsque la voûte lâche une gerbe d’éclairs
Sur les flots agités de grondements diserts,
Tu pries les éléments d’engloutir la planète.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai lu un grand nombre de tes poèmes, ils sont corrects pour la plupart du point de vue des règles de la versification et autres (grammaire, orthographe etc...). Globalement, j'aime bien ...
Deux choses m'indisposent cependant :
- la diversité lexicale
- la structure des poèmes

Le champ lexical est très réduit, une forte redondance devient gênante à partir du moment où on a lu plus de 10 de tes écrits.
Les textes sont écrits sur une même base :

"quand (ou dès que ou lorsque ou dans) ....
tu (ou je ou il).......".

De plus, pour chaque strophe, les phrases sont courtes et simples. Pas de phrase complexe et insuffisant appel à la diversité et à la richesse des figures de la rhétorique.

Un simple passant