Devant ma boîte de sardines
Qu’accompagne un fade bouillon,
Je passe un odieux réveillon
Qui nourrit ma fièvre assassine.
Dès qu’un nain à la grise mine,
Affublé de puants haillons,
Pénètre dans mon pavillon,
Je l’accueille à la chevrotine.
Quand un cador du goupillon
Vient m’inonder de postillons,
Je le découpe à l’égoïne.
J’étouffe avec ses papillons
La pervenche dont j’abomine
La cruauté de guillotine.
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