Sitôt que le réveil entonne
Le concerto de la fadeur,
Je me lève dans la froideur
De l’aurore, où mon corps frissonne.
À la table où le téléphone
Affiche un silence boudeur,
Je drape ma mauvaise humeur
Des rayons d’un soleil atone.
Le clavier de l’ordinateur,
Que martèlent mes doigts trembleurs,
Émet sa plainte monotone.
Devant la télé en couleur,
En solitaire, je marmonne
Contre l’ennui qui m’emprisonne.
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