Loin de son étang d’origine,
Se désole un frêle têtard
Qui, pourchassé par un lézard,
S’est réfugié dans la piscine.
Dans sa retraite citadine,
Infestée de gosses braillards,
Il regrette ses nénuphars
Constellés de feuilles câlines.
Afin d’échapper au regard
De nageurs en maillot criard,
Il s’enfuit sous une pluie fine.
Dans la froideur du boulevard,
Son aventure se termine
Sous le talon qui le piétine.
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