En lisière des défaillances
Où la tristesse se construit,
Se dresse le portail de nuit
Ouvert sur un ciel d’espérance.
Dans les méandres du silence
Constellés d’un glacial ennui,
S’étire une lune qui luit
Jusqu’à ce que le jour s’avance.
Dès que le soleil éconduit
Les ombres, le rêve s’enfuit
Vers le jardin des confidences.
Tandis que le matin poursuit
Sa marche dans la ville immense,
Se creuse un puits de délivrance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire