22.12.04

Rouille ordinaire

Rêve tremblant
Que déchire le réveil.

Le silence gris
Du matin mort-né
Habille les incertitudes.

Corps étouffé
De gestes automatiques.

Badge comptable
Du temps fade.

Sourire factice
Noyé dans l’amertume
Du café froid.

La pendule égrène les heures vides.

Indifférence mutuelle
Des chemins qui se séparent.

La clé grinçante
Ouvre la porte de l’ennui.

Crépitement des micro-ondes
Sur la solitude du soir.

La nuit berce la peur
Jusqu’au sang.

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