Princesse d’un camping cradingue,
J’exhibe mes jolis nibards
Devant les vacanciers ringards
Dont je chourave le morlingue.
En loucedé, je les embringue
Pour une partie de plumard,
Pendant que leur femme en pétard
Se pinte grave à tout berzingue.
À l’heure où ces tristes conards
Bordent sagement leurs moutards,
Je délire à coups de seringue.
Quand la nuit tombe, ces lascars
Courent se distraire au bastringue
Où mon sourire les rend dingues.
1 commentaire:
anémone asséchée
aux pieds de l'horizon
le jour à l'agonie
s'éteint comme une feuille
d'automne malmenée
par un vent déracinant
mon oeil au triste iris
s'envole colibri
et lèche de ses ailes
là-haut le point vertex
où l'infini tamis
étend sa sombre toile
une échappée d'étoiles
en mal de caresses
de scintiller en mer
criant du haut des vagues
leurs âmes de colombes
à l'ombre de mes rêves
aux pieds de ta toison
mon amour à l'agonie
se fane comme fleur
anémone asséchée
dans un cri de douleur
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