Collée aux lèvres d’un poète,
J’enfume ses sonnets radieux
De mes effluves délicieux,
Chantres d’une ivresse discrète.
Sitôt que le sommeil le guette,
J’exhale un nuage gracieux
Qui drape le matin crayeux
D’orbes en costume de fête.
J’étouffe ses doutes odieux
En improvisant sous ses yeux
Un ballet d’images muettes.
Je déploie des rubans soyeux
Sur sa page pour qu’il revête
De douceur ses rimes parfaites.
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