Au moment béni de partir
Loin de tes affreuses grimaces,
Je rêve de clouer ta face
Sur une planche de fakir.
En lisière d’un avenir
Exempt de tes froides menaces,
Je contemple le pic à glace,
Qui flatte mes sanglants désirs.
Mue par une haine tenace,
Je saisis le fusil de chasse,
Déterminée à en finir.
Assise auprès de ta carcasse,
Je m’aperçois avec plaisir
Que la mort te sied à ravir.
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