3.1.10

Voyages champêtres

Plutôt que de partir en de lointains voyages
Afin de découvrir des pays enchanteurs,
J’arpente la nature, où j’admire les fleurs
En écoutant chanter les oiseaux de passage.

Au lieu de me cogner aux barreaux d’une cage
Dressée par un démon qui sème la douleur,
Je compose des vers à l’encre du bonheur,
Avant de les offrir aux chats du voisinage.

Je cueille les chansons qui poussent dans mon cœur,
Pour former un bouquet, que je lance en hauteur,
De sorte que ma joie s’étend jusqu’aux nuages.

La forêt, le jardin, étalent leurs splendeurs
Pour égayer les pas de mes vagabondages
Au sein de ce décor plus brillant qu’un mirage.