Perché sur un glaçon, l’homme descend du phoque,
La peau lisse, l’œil vif, le buste redressé,
Avide de plonger dans l’océan glacé,
Puis de pêcher des thons, des églefins, des coques.
Habile de ses mains, il bâtit sa bicoque
Au moyen de rondins, de gravier concassé,
Mais le vent justicier s’empresse d’effacer
Du paysage clair ce bâtiment qui choque.
Dans la nature hostile, il apprend à chasser
En esquivant le loup qui vise à dépecer
Le prédateur bipède au langage loufoque.
Mû par son savoir-faire, il quitte le passé
Pour la félicité d’une savante époque,
Sans obéir aux lois d’un Dieu dont il se moque.